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The Father of French Gastronomy

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Endowed with uncommon intelligence, creativity, and ambition, Antonin Carême outwitted his terrible destiny and became the cook of the most powerful men of his time. He was the forerunner of French Grande Cuisine and the first Chef in the world. Discover the incredible story of the father of French gastronomy.


  • 557 words

  • Tenses: Passé Composé & Imparfait

  • Themes: French Cuisine | Paris | 19th Century


CHAPTERS

1. Un enfant abandonné
2. Un apprenti très doué
3. Une réputation international
4. Son héritage

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Antonin Carême, the Father of French Gastronomy Chrystele Lacroix

1. Un enfant abandonné

Antonin Carême est né à Paris en 1783 quelques années avant la Révolution française.

Ses parents vivaient dans la misère avec quatorze enfants dans une cabane et pas assez d’argent pour les nourrir.

Carême n’avait pas de chance mais il était très malin.

Son père voulait offrir à son fils une vie meilleure. Il pensait que son intelligence pouvait l’aider à se sortir de la pauvreté. Il a alors décidé de l’abandonner, ce qui à l’époque, était une pratique très banale.

À l’âge de huit ans, son père a donc laissé Carême aux portes de Paris avec juste un petit baluchon et quelques pièces.

Pour survivre, le jeune garçon chétif s’est mis à mendier dans les rues.

Mais la chance lui a souri enfin. Après quelques jours seulement, un humble restaurateur a embauché le pauvre enfant.

2. Un apprenti très doué

Carême se révélait très doué pour cuisiner mais aussi ambitieux. Quelques mois plus tard, il a commencé à travailler à la modeste pâtisserie Ducrest du quartier Saint-Honoré. Il vendait dans les rues de Paris des petits pains au beurre et au lait qu’il portait dans une corbeille. Il dormait le soir dans la cuisine et apprenait à lire avec les enfants de son employeur.

Émerveillé par les fameux gâteaux de monsieur Bailly à Paris, il s’est décidé à devenir aussi un grand pâtissier et s’est fait engager chez lui. Pendant ses heures de repos, son patron lui permettait de passer des heures dans la Bibliothèque nationale pour étudier l’architecture et le dessin qui le passionnaient. Il a commencé à créer des pièces montées « extraordinaires » de monuments qu’il reproduisait la nuit après sa longue journée de travail et que Bailly exposait dans sa vitrine.

3. Une réputation internationale

Très vite, il est devenu réputé et après trois ans, Carême a rejoint un autre pâtissier célèbre, Gendron, qui lui a permis de plus innover. Il avait maintenant une clientèle prestigieuse et on le connaissait dans toute l’Europe.

Repéré par le prince de Talleyrand, un ministre de Napoléon, le jeune homme a eu pour mission de créer des menus jamais identiques pour chaque jour de l’année pour les diplomates et souverains étrangers. Il est resté douze ans à travailler dans le château de Valençay pour Talleyrand. Après, le tsar de Russie à la cour de Saint-Pétersbourg, l’empereur Maximilien à Vienne, et le futur George IV d’Angleterre lui ont demandé ses services.

De retour en France en 1826, à 42 ans, il a terminé sa carrière chez le banquier James de Rothschild. Il est mort à l’âge de 49 ans en 1833. On pense que c’est à cause des fumées toxiques des fours à charbon de bois.

4. Son héritage

Il a été le premier à se faire appeler « Chef », car il donnait des ordres à une cinquantaine de personnes.

Il a inventé la toque et la tenue blanche des chefs, ce qui leur a apporté du prestige et changé leur statut d’ouvrier à celui d’artiste.

Il a participé au développement des restaurants gastronomiques au 19e siècle en faisant de la cuisine française un spectacle.

Il a écrit des livres sur la cuisine et la pâtisserie, devenus des best-sellers.

Sa cuisine plus légère et raffinée, qui préférait les produits saisonniers et les cuissons courtes, a fait de lui le fondateur de la Grande Cuisine.



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